Les salles d’archéologie présentent les transformations de la rive du lac d’Annecy depuis 12 000 ans, avec une nouvelle œuvre de Joël Gangloff, du 09 septembre 2023 à septembre 2025.
En raison de leur apport considérable à nos connaissances sur les sociétés préhistoriques, 111 de ces sites dits « palafittiques » ont été classés au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2011.
L’œuvre de Joël Gangloff, « Les Lacustres », traite des variations de la rive du lac d’Annecy depuis la dernière glaciation et de son impact sur la végétation et l’occupation humaine.
La mémoire, le déplacement, la transmission animent les sculptures et installations d’Ilana Isehayek dans lesquelles souffle une vitalité. Fidèle à l’élément du bois, imposant une présence délicate dans les espaces que ses sculptures traversent, l’artiste insuffle la trace de l’invisible, en miroir, en sous-bassement, sorte de contrepoint sensoriel non visuel. En jouant avec les tensions architecturales en présence, créant des territoires comme autant d’espaces de rencontres et d’écho, elle connecte le vivant au réel. En partenariat avec le festival Annecy Paysages
Les Musées d’Annecy proposent une grande exposition présentant l’œuvre de l’artiste d’origine bulgare Theodore Ushev.
Depuis son immigration au Canada en 1999, le cinéaste s’est affirmé à travers le monde par ses films d’animation puissants, au style éminemment personnel, portant la marque de plusieurs influences provenant des arts visuels, de la littérature et de la musique. Au carrefour de plusieurs médias - la peinture, le collage, la photographie, le cinéma en prises de vues réelles, le cinéma d’animation - et à la croisée de l’art contemporain, l’œuvre de Theodore Ushev est polymorphe et se nourrit d’influences multiples. L’artiste se les approprie et les transforme pour réaliser une œuvre personnelle et atypique dans le paysage de l’animation.
Theodore Ushev jouit d’une reconnaissance internationale et ses films sont régulièrement sélectionnés et récompensés dans les festivals et les remises de prix les plus importants (l’Oscar®, Canadian Screen Award, Prix Iris, Hiroshima, Ottawa, Zagreb, Montréal, etc.). Il a été quatre fois primé au Festival international du film d’animation d’Annecy
The Annecy Museums are currently presenting a great exhibition showcasing the work of Bulgarian artist Theodore Ushev.
Since moving to Canada in 1999, the filmmaker has gained recognition for his powerful animated movies, with a style outstandingly personal and influenced by visual arts, literature and music. Situated at the crossroads of many media - painting, collage, photography, liveaction cinema, animation cinema - and at the intersection of contemporary art, the work of Theodore Ushev is polymorphic and draws from diverse influences. The artist appropriates and transforms these influences to create an atypical personal body of work in the animation landscape.
Theodore Ushev enjoys international recognition and his films are regularly nominated and awarded at the most important festivals and award ceremonies (the Oscars, the Canadian Screen Awards, the Iris Prize, Hiroshima, Ottawa, Zagreb, Montreal, etc.). He has been awarded four times at the International Animation Film Festival of Annecy
Artiste vidéaste, peintre numérique, formé au dessin et à la peinture, Jacques Perconte est un amoureux de paysage. Il explore avec "Blanc Mont Blanc" le massif symbole des Alpes françaises. La verticalité, la frontalité de la matière, la dureté de la pierre et la douceur des nuances se dévoilent. Plus qu’une vidéo, il s’agit pour le spectateur de vivre l’expérience physique d’une véritable peinture en mouvement.
L’exposition propose un voyage à travers les collections photographiques du musée, en s’interrogeant sur les intentions de cette technique et sur les manières de regarder les images.
Quelles histoires se racontent à travers une photographie ? Objet mémoriel, témoin d’instants décisifs, historiques ou de faits quotidiens, prélevant l’image au cœur de l’action ou lors de mises en scène cadrées et composées, l’image photographique ne cesse de se réinventer pour coller à une idée du réel. Point de vue, motif, atmosphère, racontent et représentent des moments de vie en apparence figés au service d’un continuum mouvementé.
Le projet Maison sans murs 300622 de Julie Kieffer propose d’appréhender nos mouvements quotidiens dans une construction plastique. L'artiste travaille par strate en partant du sol ou du mur, en superposant plans et scènes. Ses compositions en volume peuvent être perçues comme des images grâce au mouvement d’aplatissement qui les structure.
Le réchauffement climatique est particulièrement visible en milieu extrême. Dans les Alpes, la fonte des glaces met au jour des vestiges archéologiques. Un panorama de 8 000 ans d’histoire alpine se révèle à travers une sélection d’objets archéologiques, allant de la Préhistoire (6e millénaire avant notre ère) à l’ère industrielle (19e siècle).
À l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, assistez à des projections en plein air et sur grand écran, et à des ciné-concerts dans la Grande Salle du Musée-Château. Une occasion de voir ou revoir quelques chefs-d’œuvre du cinéma d’animation !
Projections proposées avec CITIA, image et industries créatives et Cinébus, cinéma itinérant des Pays de Savoie
L’histoire du film d’animation mêle constamment une dimension artistique à une dimension technique. L’animographe, étonnante « machine à créer le mouvement » de Jean Dejoux (1922-2015) ne déroge pas à la règle.
Cet appareil a marqué l’histoire de l’animation française, notamment grâce au succès des Shadoks dont la première saison a été produite grâce à l’invention de Dejoux.
La Ville d’Annecy fête la Nuit des musées au Musée-Château d’Annecy et au Palais de l’Île !
Au programme : musique et danse au Musée-Château avec les élèves et professeurs du Conservatoire à Rayonnement régional, et visite libre avec accueil par les guides-conférenciers au Palais de l’Île.
Avec cette exposition photographique, le Musée-Château d’Annecy célèbre les 10 ans de l’inscription des palafittes alpins au patrimoine mondial de l’Unesco et la présidence du groupe de travail par la France en 2021-2022.
Occupés du 6e au 1er millénaire avant notre ère, ces villages en bord de lacs offrent un portrait détaillé de la vie quotidienne des premiers agriculteurs européens
La Vierge de Piété, ou Pietà, constitue un sujet artistique majeur de l'iconographie chrétienne qui se répand dans l’Europe du 15e siècle. Ce thème douloureux représente la Vierge, tenant sur ses genoux le corps de son fils descendu de la croix. Un ensemble exceptionnel d’œuvres rassemblé pour la première fois, permet d’étudier l’organisation des ateliers de sculpteurs et de mettre en évidence la diffusion des pratiques et des savoir-faire à travers le territoire.
L’artiste Kevin Lucbert a réalisé du 26 juillet au 6 août 2021 une oeuvre unique in situ intitulée "Le rêve du chasseur" et inspirée des collections archéologiques du parcours permanent, entièrement repensé à l’occasion de la présidence française 2021/2022 de l’organisme de gestion internationale du bien UNESCO des sites palafittiques des Alpes. La nouvelle scénographie présente des objets du Néolithique et de l’âge du Bronze découverts dans les palafittes alpins.
Ce wall-drawing (dessin monumental sur un mur) est installé pour deux ans. Il apporte une dimension onirique et poétique chargée de l’histoire des objets du musée.
Auteur d’une œuvre conséquente qui bouscule les pratiques courantes de l’animation, Michel Ocelot s’impose comme l’une des figures majeures de cet art. Ses films sont reconnaissables, entre autres, à leurs compositions élégantes et à leurs décors somptueux, héritage des théâtres en papier de l’imagerie d’Épinal. Ils célèbrent par leur esthétique et leur mise en scène l’artifice de la représentation et le plaisir du spectacle.
Plonger dans ses souvenirs d’enfance, en décrire les expériences, les sensations, les images, les faire revivre, c’est ce à quoi se confrontent nombre de réalisateurs de films d’animation. A travers une cinquantaine d’œuvres issues des collections du Musée-Château d’Annecy et de prêts exceptionnels, l’exposition invite le visiteur à revivre la poésie mais aussi les peurs associées à cette période de l’existence, et à renouer avec son enfant intérieur.
L’archéologie évoque facilement en nous des images de chantiers et de fouilles. On connaît moins les travaux réalisés sur les objets après leur découverte. Ces domaines d’expertise de l’archéologie sont mis à l'honneur dans l’exposition : analyses, restaurations, conservation, restitutions, etc. Près de 400 objets archéologiques découverts dans la commune nouvelle d'Annecy illustrent la diversité de ces approches.
L'exposition présente la manière dont les créateurs de films d’animation se sont approprié la ligne pour exprimer leur identité. Une sélection de plus de 30 œuvres principalement issues des collections du Musée-Château d’Annecy structure le parcours : du tout premier dessin animé datant de 1908 et signé Émile Cohl, en passant par Peter Foldes, Raimund Krumme, Michael Dudok de Wit ou Paul Driessen.
À l’occasion d’Annecy Paysages 2019, l’œuvre participative 3km614 - balises de l’artiste Sophie Matter, présentée au sein du parcours permanent du Palais de l’Île, se matérialise au-delà des murs. Représentation allégorique du Thiou, l’installation 3km614 - balises est une transposition de la longueur réalisée à ce jour (190m en perles de rocailles depuis 2017) du pont de La Halle et l’extrémité de la ligne d’eau. Un ensemble de pavillons alphabétiques signalent le parcours et invite à poursuivre la déambulation et l’œuvre au long cours
P33.
Sources d’émotions et de sensations ou simples moyens de transport, les bateaux traversent, depuis fort longtemps, non seulement le lac d’Annecy, mais aussi l’histoire de celles et ceux qui les ont construits ou qui ont navigué à leur bord.
Ces légendaires embarcations deviennent dans l'exposition le reflet des différents regards portés sur le lac et sur les paysages qui l’entourent.
Témoignages, embarcations, maquettes, photographies anciennes et contemporaines, gravures, peintures affiches, extraits de films...vous invitent à voguer à la découverte du lac d'Annecy et de ses emblématiques embarcations
La Ville d’Annecy fête la Nuit des musées au Musée-Château d’Annecy et au Palais de l’Île ! Au programme, découverte des lieux secrets des monuments, accès aux expositions, animations pour toute la famille et projection de film en plein air.
Dans les décennies 1950 et 1960, période qui correspond à la reconstruction du territoire national et à une forte croissance, le bassin d’Annecy connaît un important développement industriel et économique qui entraîne naturellement une forte croissance démographique et urbaine.
Les limites chronologiques de l’exposition, 1947 et 1968, correspondent respectivement à la création de la société Salomon, emblématique du secteur de l’industrie liée au sport de montagne, et à la naissance de la société Sopra, groupe d’informatique de service.
La vie d'un quartier est sans doute liée à son architecture mais plus encore aux relations qui se tissent entre ses habitants. Se penchant aux fenêtres du Château, le Musée évoque la Vieille Ville d'Annecy, son histoire contemporaine et les liens profondément humains qui la constituent.
Dans cette exposition, les principales pièces de collection appartiennent au patrimoine immatériel. Ce sont les témoignages. Anciens ou actuels habitants des vieux quartiers, commerçants, acteurs de la vie locale... ils ont tous accepté de plonger dans leurs souvenirs et de témoigner.
Dans le contexte des communautés villageoises et urbaines, l’exposition présente le fait religieux à travers la vie quotidienne du 18e siècle à nos jours : les croix de mission, les croix d’indulgence, les répliques de la grotte de Lourdes, les rogations, la Fête-Dieu, les pèlerinages locaux ainsi que les objets de dévotion privée permettent de se familiariser avec ces cultures urbaines et rurales encore imprégnées du religieux jusque dans les années 1940.
À l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, assistez à des projections en plein air et sur grand écran dans la cour du château, chaque soir à 22h. Une occasion de voir ou revoir quelques chefs-d’œuvre du cinéma d’animation, dont des épisodes loufoques des Shadoks et un ciné-concert.
L’audacieuse série d’animation "Et voilà le Shadok", créée par Jacques Rouxel et commentée par Claude Piéplu, a été diffusée pour la première fois à la télévision française il y a cinquante ans. Le 29 avril 1968, juste après le journal télévisé, apparaissaient les Shadoks, ces drôles d’oiseaux qui scandalisèrent une partie des téléspectateurs.
Les 50 ans des « événements » de mai 1968 sont l'occasion de commémorer les années d’après-guerre et des trente glorieuses. À l'échelle du monde, de l’Europe, de la France, d'Annecy, l’année 68 est marquée par de profondes mutations urbaines, économiques, sociales, politiques et culturelles.
Annecy Ville d'art et d'histoire, partenaire de la semaine du développement durable Annecy Ville d'art et d'histoire développe une action culturelle autour du patrimoine, de l'architecture et de l'urbanisme. Au Palais de l'Île, des expositions donnent des clefs de lecture de notre paysage urbain. Des visites guidées sont également développées sur le territoire.
Depuis 20 ans, le musée mène une politique d’acquisition engagée en vue de réunir des œuvres représentatives de la création d’un pays, d’un studio ou encore d’un grand cinéaste. A travers la collection conservée par les Musées d’Annecy, l'exposition met l'accent sur les techniques de fabrication d’un film d’animation.
L'exposition retrace la carrière de l'artiste annécien (1817-1895) et fait se répondre plus de 150 œuvres : tableaux, dessins, lithographies, carnets de croquis et photographies. De nombreux documents d'archives et une importante correspondance familiale permettent d’illustrer la biographie de cette personnalité marquante de la vie culturelle, intellectuelle et politique de la seconde moitié du 19e siècle à Annecy.
Le Palais de l’Île, centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, consacre une exposition aux marchés alimentaires, à leur empreinte dans l'histoire et à la mémoire des vendeurs. L'articulation entre l'urbain et le rural, l'une des thématiques centrales d'Annecy Ville d'art et d'histoire, se développe tout au long du parcours de l'exposition.
Des photographies de la rue Sainte-Claire à Annecy, prises dans les années soixante par Jean-Pierre Lamy, s’exposent dans la « Rue Publique », grand couloir d’accueil du Centre Hospitalier Annecy Genevois. En écho à ces images qui constituent un important témoignage de la vie culturelle et sociale d’Annecy, répondent des clichés récents du photographe Denis Vidalie.
Dans l’ancienne chapelle et la cour intérieure du monument emblématique d'Annecy, l'artiste plasticienne Sophie Matter a eu carte blanche pour réaliser une installation avec les tuiles des anciennes toitures du palais, avec poésie et comme un écho à l'architecture et à l'histoire de l'édifice.
Connu pour l’invention dans les années 1920 du « chalet du skieur » à Megève, Henry Jacques Le Même est également à l’origine de nombreux édifices conçus dans les territoires alpins français. Attentif aux usagers et soucieux de répondre à ses clients, il a donné naissance à une œuvre architecturale riche et diversifiée.
Une exposition conçue par le CAUE.
La Chine, pays invité du Festival international du film d’animation d'Annecy, constitue aujourd'hui un terreau fertile pour des artistes qui, à travers l'image en mouvement, inventent leur propre parcours où se mêlent tradition artisanale, art contemporain et ambitions internationales.
Auteur de plusieurs courts-métrages d’animation dans les années 1960, René Laloux (1929-2004) est l’un des premiers à réaliser des longs métrages d’animation visant autant les adultes que le jeune public dont "La Planète sauvage", récompensé par le prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1973. L’exposition présente des documents originaux de la plupart de ses films.
De nombreux auteurs de renommée mondiale sont représentés dans cette exposition : Jan Svankmajer, Walerian Borowczyk, Georges Schwizgebel, René Laloux, Tom Moor... La grande richesse des productions françaises dans le domaine du film d'animation est également mise à l’honneur, avec des documents originaux de films produits par Folimage, JPL Films, Les Trois Ours et Les Films de l'Arlequin.
Le Château d’Annecy et Asters - Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie proposent dans la somptueuse Salle des Colonnes du Château d’Annecy une flânerie naturaliste jalonnée par les peintures et les aquarelles d’Éric Alibert. Les œuvres de l’artiste nous invitent à ressentir les vibrations et les émotions que suscite en nous la nature alpine.
En 2015, le Musée-Château d’Annecy a acquis un très important fonds photographique du peintre alpiniste Gabriel Loppé, auquel il avait consacré une exposition monographique dix ans auparavant, intitulée Voyages en montagne. Composé de près de 900 tirages originaux et d’une centaine de plaques de verre, il représente le plus important fonds photographique de l’artiste conservé dans une collection publique. Cette acquisition a été saluée et soutenue par le FRAM (Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées) et l’APMA (Association pour la Promotion des Musées d’Annecy). Près de 100 photographies sont exposées, des sommets enneigés aux quais de Seine, des scènes de l’enfance aux effets de nuages, autant de regards d’un homme passionné et attentif au monde.
En partant d’événements historiques majeurs qui aboutissent à la constitution d’un duché puissant sous Amédée VIII, l’exposition présentée au Musée-Château d’Annecy dresse un panorama des châteaux savoyards, lieux de pouvoir et de résidence. Au-delà de ce sujet central, c’est le regard porté sur les châteaux de l’ancien duché et son évolution au fil des siècles qui sont abordés dans cette exposition.
Au fil du parcours, le visiteur est amené à s’interroger sur la place du château autour de 1416, date à laquelle le comté de Savoie est élevé au rang de duché, marquant ainsi la puissance politique de ce territoire et de ses princes. La Savoie est alors une région très étendue, à cheval sur les Alpes, du Pays de Vaud en Suisse à la Bresse, des deux départements savoyards actuels jusqu’à Nice, du Val d’Aoste jusqu’en Piémont.
Le Musée-Château d’Annecy est heureux de rendre hommage à l’œuvre poétique de Jean-François Laguionie en consacrant une exposition à cet auteur majeur du cinéma d’animation français.
L’exposition présente des documents originaux relatifs à la réalisation des films d’animation de l’auteur, du scénario aux décors en passant par de nombreux croquis et recherches graphiques
Le CNC et les Musées d’Annecy inaugurent, à l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, une exposition et une publication sur l’œuvre d’Alexandre Alexeïeff (1901 - 1982) et de Claire Parker (1906 - 1981). Ces deux structures conservent en effet des fonds importants d’archives sur l’œuvre de ce couple d’artistes.
Immigré russe installé à Paris dès 1921, Alexandre Alexeïeff est tout d’abord décorateur de théâtre puis artiste graveur et c’est pour animer ses gravures qu’il invente la technique de l’écran d’épingles avec laquelle son épouse Claire Parker, et lui-même, réalisèrent quelques chefs-d’œuvre du cinéma d’animation.
L'exposition Mur-mure théâtral est née de rencontres avec des passionnés, des hommes et des femmes de théâtre, des metteurs en scène, des programmateurs, des comédiens, des responsables culturels et des historiens des faits culturels. En effet, depuis plusieurs années, des acteurs de la vie culturelle et théâtrale annécienne se croisent régulièrement pour évoquer l'envie de dresser une sorte de rétrospective de la Culture à Annecy tout au long du 20e siècle et en particulier depuis le milieu des années 1940.
L'exposition Mur-mure théâtral est une contribution à la construction d'une histoire de la vie culturelle d'Annecy et de son territoire en évoquant l'histoire particulière de la rencontre entre des mises en scène théâtrales et scéniques et des lieux de patrimoine.
L’exposition croise les regards par le biais de deux domaines – art médiéval et art contemporain – questionnant tour à tour les notions de dévotion, de culte puis de sacré et de rituel.
L’exposition s’arrête en premier sur la figure de saint Antoine, saint guérisseur du « Mal des Ardents » particulièrement vénérée dans les Alpes au 15e siècle.
Peintures, enluminures et sculptures médiévales relatent le voyage des reliques de l’Orient vers l’Occident, la naissance d’un ordre puissant et le succès d’une dévotion populaire liée aux rigueurs des temps. Des vidéos et des sculptures de l’artiste plasticien Christian Jaccard offrent un regard contemporain sur le sacré, développant chez le spectateur une approche très physique de l’oeuvre dans le grouillement des noeuds et la création des flammes.
A quelques années de la Révolution Française, Rousseau écrit : « La nature a fait l’homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable ». Le Bon Sauvage rousseauiste devient un motif structurant de la pensée occidentale, et le monde séculaire s’empare d’un problème traité jusque-là par le récit biblique, les mythes et les légendes.
L’Unité de Recherche de l'ESAAA mène depuis 2009 un travail sur la sauvagerie et croisant les approches, de la philosophie à l’ethnologie, de l’histoire à la sociologie ; elle entend étudier ce qui dans l’histoire de l’art récente s’appuie sur cette forme de radicalité.
Le Musée-château quant à lui, met en place une exploration des motifs de la sauvagerie tels qu'ils sont disponibles quand Rousseau propose de réfléchir à la figure du « bon sauvage ». Puis, il met en scène l'imaginaire de la sauvagerie jusqu'au seuil du XXe siècle.
A l’occasion du 150e anniversaire du Rattachement de la Savoie à la France, le Musée-Château d’Annecy propose une exposition rétrospective sur l’histoire de la constitution de ses collections depuis un siècle et demi.
Hache druidique, amphores romaines, paillettes d’or du Fier, colibris, pingouin, tatou, fouine… s’alignent ainsi sur les étagères du musée rappelant la présentation encyclopédique du19e siècle. Pour l’exposition « Héritage public », ce sont toutes les sections du musée qui sont revisitées : archéologie, ethnographie, histoire naturelle, beaux-arts, art contemporain et cinéma d’animation.
Au Musée-Château, l’exposition s’interroge sur les regards que l’homme a portés sur le paysage lacustre, notamment à travers la vision transmise par les peintres dès le 18e siècle.
Quelles sont les origines de notre admiration esthétique pour ce type de paysage ? Comment les artistes ont-ils perçu ces rivages, comment les ont-ils mis en scène ?
Au Palais de l’Ile, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, l’exposition présente un choix d’architectures privilégiant la relation architecture et paysage dans le rapport de l’intérieur avec l’extérieur, plus particulièrement à travers l’habitat.
Alpiniste confirmé et reconnu, paysagiste de la haute montagne, Gabriel Loppé a représenté avec un langage dépouillé la nature grandiose des sommets, les glaciers torturés aux crevasses béantes, les couchers de soleil flamboyants, les aiguilles acérées et autres panoramas spectaculaires…Son oeuvre restait à redécouvrir.
Aucune rétrospective d'envergure n'avait encore été consacrée à ce peintre, si représentatif des milieux artistiques intimement mêlés à la conquête des cimes dans la seconde moitié du 19e siècle.