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Shadokorama

Affiche exposition Shadokorama

Description :

Affiche exposition Shadokorama Annecy Château Musée 2018

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Jacques Rouxel et les Shadoks - Jubilé en grande pompe

Château d'Annecy
Du 1er juin au 15 octobre 2018

En partenariat avec aaa production et CITIA, cité de l’image en mouvement

Synopsis

Qui ne connaît pas quelques-unes des devises célèbres des Shadoks ?

« Je pompe donc je suis » ; « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème »…

L’audacieuse série d’animation "Et voilà le Shadok", créée par Jacques Rouxel et commentée par Claude Piéplu, a été diffusée pour la première fois à la télévision française il y a cinquante ans. Le 29 avril 1968, juste après le journal télévisé, apparaissaient ces drôles d’oiseaux qui scandalisèrent une partie des téléspectateurs. Quelques jours plus tard, ils disparaissaient des écrans pour cause de grève générale liée aux « événements » de mai 68. Mais ces bestioles poursuivaient leurs aventures chaotiques dès septembre.

Trois autres séries ont vu le jour, en 1970, 1974 puis en 2000.

À l’occasion de ce cinquantième anniversaire, l’exposition Shadokorama propose de découvrir ou de redécouvrir ce phénomène télévisuel sans équivalent qui a marqué au moins deux générations. Basée essentiellement sur les archives du studio aaa Production, enrichie de documents de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et de la collection des Musées d’Annecy, l’exposition raconte l’épopée des Shadoks.

Elle rend hommage à leur créateur, Jacques Rouxel, tout en plongeant le visiteur dans le contexte des années 60.

C’était un temps où la télévision d’État entrait dans la plupart des foyers, un temps de course à la lune, d’effervescence des arts comme de la jeunesse.

 

L’exposition d’articule autour de 2 thématiques centrales.

  1. 1.   Le monde qui a vu naître les Shadoks

On y découvre en premier lieu Jacques Rouxel, créateur des Shadoks, son parcours, de sa scolarité new-yorkaise à son engagement de producteur du studio aaa, en passant par le service de la recherche à l’ORTF.

Les années 60 imprègnent en toile de fond l’univers de Rouxel : c’est à cette époque que la télévision s’impose dans plus de 60% des foyers, avec ses 2 chaînes et le contenu du journal télévisé supervisé par le Ministère de l’information avant diffusion ; malgré cette dépendance à l’Etat, des groupes de recherche travaillent à imaginer la télévision du futur.

C’est aussi une époque où la science-fiction envahit les arts – littérature, bande dessinée, cinéma, dans un contexte de conquête spatiale, une période où la société se transforme et pointe l’absurdité du travail, comme un écho à la devise Shadok « Je pompe donc je suis ».

Dans ce contexte, l’univers de Rouxel se déploie, et l’on découvrira dans son musée-bibliothèque imaginaire ses influences artistiques, ses accointances avec des magazines de bande dessinée, ses proximités avec des courants littéraires et des réalisateurs de cinéma d’animation.

 

  1. 2.   L’épopée des Shadoks

En pénétrant dans cette deuxième partie de l’exposition, le visiteur est plongé dans l’atmosphère de la série, baigné des devises et principes Shadoks. On y découvre des dessins originaux et les premiers épisodes qui posent le contexte absurde et loufoque de la série : les différents Shadoks et leurs ennemis les Gibis, leur objectif d’aller sur la Terre « où apparemment, il n’y a rien » ; on suit leurs aventures au fil des séries, et l’évolution technique des systèmes d’animation, de l’animographe à l’animation sur cellulo.

Les visiteurs font la connaissance des principaux acteurs de l’aventure Shadoks : réalisateur, membres du service recherche de l’ORTF, Claude Piéplu, la voix off de la série… et l’on comprend en quoi cette dernière est révolutionnaire pour l’époque. Elle fera d’ailleurs beaucoup réagir les téléspectateurs qui écriront massivement aux Shadoks, donnant matière à une succulente lecture des courriers par Jean Yanne.

Enfin, l’exposition propose de retrouver l’esprit Shadok dans des créations contemporaines.

 

Commissariat d'exposition:

Maurice Corbet,responsable des collections Cinéma d’animation des Musées d’Annecy

Thierry Dejean,commissaire associé, aaa production

L’exposition fait l’objet d’un partenariat avec le studio aaa production et l’INA.  

Autres partenaires : Festival international du film d'animation, Ville d'Annecy, Département de la Haute-Savoie, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Ministère de la culture et de la communication