La première compagnie, composée de trente-deux gardes pompiers, est créée en 1803.

L'emplacement libéré après la démolition du monastère de la Visitation en 1912 va permettre de nouvelles constructions et la création d'un square dénommé par l'usage « square de la Gare ».

La réalisation de la vaste opération d'urbanisme du quartier du Lac exécutée de 1932 à 1955, allait modifier totalement l'aspect de tout ce secteur de la vieille ville, limité aujourd'hui par la rue du Lac, le quai Eustache Chappuis, la rue Saint-Dominique et la rue du Collège.

Située sur un petit promontoire de la commune de Seynod en direction de Chavanod, la Tour de Branchy culmine à l'altitude de 597 mètres.

A partir de 1838, la place aux Bois est enfin adaptée à ses fonctions économiques, animée par le trafic de matériaux de toutes sortes.

Ce vallon parallèle à la crête septentrionale du Semnoz tire son nom du couvent des cisterciennes qui s'y étaient établies dès le XIIIe siècle.

L'esplanade des Marquisats correspond au vaste espace en bordure du lac, situé entre la rue des Marquisats le stade nautique (départ de l'ancienne jetée) et la rampe de mise à l'eau des bateaux située face au débouché du chemin de Tillier.

Situé dans un quartier résidentiel, cet immeuble s'élève sur sept étages. Sa particularité vient du fait qu'il est construit perpendiculairement à la rue de manière à orienter la façade principale vers le lac.

Cette modeste voie assurait l'accès aux bords du Thiou dès le faubourg Sainte-Claire.

En 1866 commence à Annecy l'ère ferroviaire.

Le Révérend Pére Cadet, moine bénédictin, œuvrant en banlieue parisienne, amène régulièrement de jeunes adolescents « respirer le bon air de la montagne », selon son expression.

La désignation du quartier de la Prairie a longtemps été attribuée à une vaste zone marécageuse située derrière l'usine d'étain et la limite de la commune de Seynod.

Ferdinand Lop, vedette du quartier Latin, objet de canulars et de farces, s'est signalé par ses déclarations des plus fantaisistes.

Le lycée Berthollet ouvert pour les garçons en 1888 et le lycée de jeunes filles inauguré dix ans plus tard assurent l'éducation et l'instruction des enfants de la bourgeoisie annécienne.

« Au feu ! » c'est par ce cri que furent réveillés les habitants de la rue Royale dans la nuit du 28 août 1924.

Pour situer l'origine de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), une des 1ere de France, il faut remonter à la période précédant la libération d'Annecy.

En 1895, est émise pour la première fois l'idée de la construction d'un casino sur le champ de Mars.

Le premier bureau de poste d'Annecy est situé en 1828 au rez-de-chaussée de la maison Fésigny, près du pont du Pâquier.

En 1789, la Révolution éclate à Paris ; l'armée française envahit la Savoie en 1792 qui est réunie à la France pour constituer le département du Mont-Blanc.

Le projet d'ensemble de ce complexe commercial du magasin des Nouvelles Galeries situées au 25 avenue du Parmelan date de 1967 ; le permis de construire est accordé en 1968 pour la réalisation de bureaux, d'un grand magasin et d'une station-service.

Longtemps les Annéciens ont longé, rue Royale, le haut mur de pierre surmonté d'une balustrade du jardin de l'évêché sans pouvoir y entrer.

Les travaux effectués en 1961 le long du canal du Vassé, dans sa partie comprise entre la rue Vaugelas et la rue Royale, ont profondément transformé la physionomie de ce rivage pour donner lieu à la création d'un passage couvert reliant les deux rues.

Le conseil municipal d'Annecy adopte en juillet 1846 la proposition de plan du nouvel hôtel de ville par l'ingénieur sarde François Justin. Le chantier est confié à un entrepreneur chambérien, Auguste Désarnod.

Depuis le XIVe siècle les boucheries, à la fois lieu d'abattage et lieu de vente au détail, étaient installées dans le lit du Thiou à l'emplacement actuel du pont Bacchus.

Le pont Morens est le seul pont d'Annecy construit en pierre et il devient dès le XIIIe siècle le principal lieu de passage sur l'itinéraire d'Italie à Genève. C'est à la fin du siècle suivant, qu'il prend le nom de pont Morens.

C'est à l'initiative du maire Charles Bosson que naît le projet de création d'une zone à urbaniser en priorité (Z.U.P.) à Annecy. Cette procédure administrative d'urbanisme est mise en place à partir de 1959 et utilisée jusqu'en 1967, afin de maîtriser la construction des logements et équipements qui se multiplient pour répondre aux besoins nouveaux, conséquence d'une économie en plein essor. 

Il est bien difficile de reconnaître le manoir de Novel aujourd'hui perdu entre les immeubles de la Z.U.P.Il est probable que cette maison forte a été construite sur une exploitation agricole gallo-romaine.

Qui se souvient du réservoir de la place du château ? Certainement les enfants de la vieille ville des années 1950-1970, pour qui la place du château, le clos Charvin et ce réservoir étaient le terrain de jeux de prédilection.

Au-delà de la porte Sainte-Claire une voie fortement incurvée conduit à une autre porte appelée porte « du Sépulcre » en raison du couvent de cet ordre situé à son débouché.

Le système de régulation du lac s'est fait en partie par la construction de vannes sur le Thiou et le Vassé dans les années 1874-1877. Depuis cette date, l'ensemble de ces réalisations n'a subi aucun changement notable.

À l'origine cet emplacement appelé Clos Lombard, se situait hors les murs de la ville dans une zone quelque peu marécageuse.

A l'automne 1970, une exposition est proposée aux Annéciens pour imaginer leur ville de l'an 2000. Pour cette occasion, la ville fait appel à l'architecte utopiste Pascal Haüsermann qui conçoit des cellules architecturales visionnaires pour l'accueillir.

Situés à l'extrémité de la ville, le faubourg et la rue de Boeuf, plus tard renommés « du Mont-Blanc » et définitivement désignés à partir de 1904 faubourg et rue Carnot, drainent le trafic venant de Genève et du Genevois du nord. La rue de Boeuf (partie comprise entre la rue Royale et la rue Vaugelas) est reliée à son faubourg par un pont-levis.

Le couvent du Saint-Sépulcre situé entre la rue de Loverchy et le Thiou, était constitué d'un hôpital et d'une église édifiés en 1348 par les moines Augustins du Saint-Sépulcre.

En 1880, le conseil municipal vote la laïcisation des écoles primaires, en application de la loi Ferry.

Après cinquante ans de bons et loyaux services la modeste passerelle à trois arcs (œuvre du serrurier Claude Grandchamp) du jardin public inauguré en 1859 et que les Annéciens ont pris l'habitude d'appeler le pont des Amours, doit laisser place à un ouvrage répondant « aux besoins de la circulation moderne ».

Érigée par la municipalité d'Aimé Levet, elle trône sur la place Notre-Dame depuis 1859. Sous un obélisque de granit de 5 mètres de hauteur supporté par quatre tortues de fonte, des lions du même métal projettent l'eau dans un unique bloc de granit.

En 1860, les lavandières ne disposent que de trois lavoirs couverts conçus, dans les années 1830, par les architectes Ruphy et Boch.

A la hauteur du n°33 de la rue Ste-Claire, se trouve un pilier d'arcade d'une importance exceptionnelle. Ce massif de maçonnerie abrite une fontaine dont l'existence est très ancienne.

En 1691, le canal Notre-Dame à ciel ouvert dès la porte de la Filaterie franchie est couvert jusqu'à hauteur de l'ancien hôtel de ville par délibération du 5 janvier dans le but d'agrandir la place Notre-Dame.

Avec la captation de l'eau des Balmettes, le projet d'installation d'une fontaine près de l'hôtel de ville, peut se réaliser.

Parallèle à la rue Royale, la rue Vaugelas connaît un développement plus tardif que sa voisine, la rue Sommeiller.

Sur le quai Bayreuth, un grand bassin arrosé par des tuyaux d'orgue aquatiques, dans un environnement d'arbustes et de fleurs, est aménagé en 1973.

On décèle dans les plaintes la volonté de protéger l'enfant et la femme des actes d'immoralité caractérisés, perpétrés le plus souvent par des hommes en état d'ébriété.

Jusque dans les années 1960, on pouvait voir les lavandières battre le linge dans les canaux ou au bord du lac.

Près du pont de la République, au pied de la façade qui s'étend entre la rue Jean-Jacques Rousseau et le quai de l'Evêché, un jaillissement retombe successivement dans deux bassins.

La couverture du canal du Vassé pour créer la future rue Vaugelas (cf samedi 11 août) entraîne la disparition d'un lavoir public, le conseil municipal étudie, en 1885, le remplacement de ce dernier dans le quartier.

En février 1913, le Vassé est mis à sec depuis le pont des Amours pour la pose des tuyaux d'égout.

Sous la cour du château, près du logis Perrière, existe une citerne circulaire de 4,50 mètres de diamètre.

Le 10 mai 1843, le conseil municipal décide de déplacer la fontaine à pompe qui se trouve place aux Bois.

À la fin des années 1950, un débat s'ouvre sur le réaménagement du canal St-Dominique : faut-il le couvrir dans sa totalité ce qui permettrait l'aménagement d'un parking ou le mettre à jour en aménageant ses abords.

En début d'année 1978, la ville d'Annecy poursuit ses objectifs : améliorer les entrées de la ville et faire rentrer dans le domaine public les rives du lac.

C'est au curé Marie-Amédée Folliet (1891-1984) que nous devons la construction de l'église Saint-Joseph-des-Fins, réalisée par l'architecte bénédictin Dom Paul Bellot (1876-1944) assisté de François Bérenger, de Joseph Philippe et des entreprises de maçonnerie annéciennes Bertagniolo et Vaglio.

Le 1er juillet 1865, la maison d'arrêt & de justice d'Annecy succède aux insalubres vieilles prisons du Palais de l’Ile.

François Entremont est le fondateur de la société Annécienne du même nom. À l'âge de 20 ans, il revend les tommes et les reblochons achetés dans les fermes des Savoie sur les marchés de la région grenobloise. Dans les années 30, François revient à Annecy où il s'installe avec son frère Marius rue de la Gare comme négociant fournisseur des grossistes et semi-grossistes. L'esprit d'entreprise, de famille et l'amour du travail, leur sens du commerce leur permet de donner des bases solides à leur entreprise.

Novel n'est pas un simple quartier-dortoir d'Annecy, c'est une véritable petite ville avec son école, ses lieux de cultes, son centre social, son foyer pour personnes âgées, son centre commercial, sa banque, son bureau de postes... et aussi … sa Maison pour les jeunes, pour la culture et les loisirs (M.J.C.).

Lorsque l'association « Maison des Jeunes et de la Culture d'Annecy-Novel » qui venait de se créer, disposa à la fin de l'année 1961 d'un modeste baraquement installé dans une prairie, elle proposa aux habitants du quartier : un local ou « foyers » pour les adolescents, une bibliothèque pour tous les âges, de la gymnastique rythmique et d'autres activités éducatives pour les enfants, de la gymnastique d'entretien pour les dames, et des séances d'École des Parents rassemblant adultes et jeunes.

Les Teppes, ce nom de lieu est extrêmement répandu notamment en Savoie et peut être considéré comme un nom commun désignant en général un lieu inculte.

Maria Joséphine de Meïent, fondatrice de la congrégation des sœurs de l'Immaculée Conception, désireuse d'installer un monastère de son ordre à Annecy, finance l'acquisition d'un terrain et la construction d'un couvent avenue du Parmelan.

L'actuelle place François de Menthon a connu jadis une activité artisanale très développée. Tout cet ensemble fut détruit par un incendie survenu le 22 décembre 1920.

La cité du Vernay est située au nord de la commune de Cran, son axe principal est l'avenue Germain Perréard qui est entourée d'une zone pavillonnaire datant des années 1960.

Les grands travaux pratiqués en 1964 dans le lit du Thiou, entre le pont Perrière et le pont de la Halle, ont permis de mettre à jour des gros blocs de pierres de tailles, anciens vestiges archéologiques du pont communément désigné sous le nom : « Arc de Boringe ».

Le cours d'eau de l'Isernon traverse le territoire de Vovray et sert de limite communale avec Cran-Gevrier.

Lors de la séance du 24 mars 1952, le conseil municipal d'Annecy réfléchit à l'installation de l'usine Gillette sur sa commune.

Seynod, village agricole au début du siècle, est devenu brutalement une ville dans les années 1960. Dès 1955, un premier lotissement est construit , il s'agit du quartier des Bressis constitué de pavillons mitoyens alignés au bord de nouvelles rues baptisées seulement en 1968.

Cette barre est composée de trois immeubles contigus comportant un rez-de-chaussée et onze étages.

La traversée des Usses au lieu dit de la Caille se fait dès l'époque romaine par un pont de pierre.

Le barrage de Génissiat est le 2^ème barrage et la 2^ème centrale hydroélectrique française construite sur le Rhône.

Peut-être certains lecteurs se rappelleront-ils de l'accident du 25 août 1927 ?

C'est au jeune architecte Marius Vallin (1842-1889), personnage plein d'imagination et de dynamisme, que l'on doit l'aménagement des Gorges du Fier.

Le bassin du lac d'Annecy, encadré dans son amphithéâtre de riantes collines, de hautes et sévères montagnes, possède trois belvédères merveilleusement disposés pour la contemplation des magnificences de la nature alpestre.

À cette époque Annecy est une petite bourgade.

Le 1er juillet 1865, la maison d'arrêt et de justice d'Annecy succède aux insalubres vieilles prisons du Palais de l'Ile ; elle se situe entre les rues Guillaume Fichet, de la Paix et Revon.

Avec la démolition de l'hôtel Verdun, c'est tout un pan de l'histoire du tourisme annécien qui s'effondre.

1971, démolition de la Chocolaterie. Au premier plan sur la droite de la photo, la « Chocolaterie des Marquisats » créée en 1896 par Maxime Antoine Ruphy, est cédée en 1905 à son cousin Charles Ruphy.

1971, démolition de la villa Schmid.

Les démolitions et reconstructions des années 1970-8.

Le 3 juillet 1866, la voie ferrée reliant Aix-les-Bains à Annecy, ainsi que la gare qui vient d'être construite, sont inaugurées en grande pompe.

Les démolitions et reconstructions des années 1970-80.

Après la réunion de la Savoie à la France (1860), Annecy devient la préfecture du nouveau département de la Haute-Savoie, où il est nécessaire de trouver un bâtiment pour abriter le corps préfectoral. Dans l'attente de son édification, la mairie accueille temporairement les services départementaux.

La maison forte de Novel, au pied de la colline d'Annecy-le-Vieux, a sans doute pu succéder à une exploitation agricole gallo-romaine.

L'histoire hospitalière d'Annecy remonte au Moyen Âge.

Au sommet du faubourg Perrière, après les dernières maisons bordant cette voie, on trouvait au début du 19ème siècle un replat sans doute couvert d'arbres feuillus, d'où l'origine probable du nom de "feuillette" donné à ces lieux.

Le couvent de la Feuillette est construit en 1836-1837 pour les missionnaires de Saint-François de Sales, congrégation fondée en 1822 et dissoute en 1903.

Cette église est édifiée à l'emplacement du premier hôpital d'Annecy cité en 1308, dans lequel existait déjà un modeste oratoire marial.

Édifié par Jean d'Arenthon d'Alex, évêque de Genève, ce grand bâtiment, dont la première pierre est bénie le 4 mai 1684, est destiné à la formation du clergé diocésain.

L'avenue d'Albigny a été ouverte en deux temps : une première portion de 750 mètres partant de la porte du Pâquier réalisée en 1794-1795, une deuxième, longue de 450 mètres réalisée en 1807.

La Seconde Guerre mondiale retarde l'achèvement complet du programme d'urbanisme qui prévoyait la disparition de « l'Ilot Streichenberger » situé rue Vaugelas à l'emplacement actuel du square Verdun (place des bus Sibra).

Le plan d'urbanisme d'Annecy de 1950 autorise la construction d'immeubles le long de l'avenue d'Albigny.

Le début de cette nouvelle voirie, le percement de la rue Président Favre, va entailler une partie du « clos Laeuffer » qui couvrait cette même rue, le clos Bonlieu, jusqu'à la rue Jean Jaurès.

Cette voie longe le cours d'eau qui lui donne son nom. L'origine du mot se retrouve dans des textes du XIIIe siècle sous forme de « Ciers » (1281) devenu « Cyers » au siècle suivant (1350).

Le vieil établissement de bains, situé passage des bains, à peine fermé, Eugène Dénarié crée en 1894, rue Vaugelas, des bains-douches qui affichent l'ambition d'offrir aux habitants comme aux touristes des conditions satisfaisantes de propreté, d'hygiène, de chauffage et d'éclairage.

La « Place des Efléchères », est dénommée ainsi par délibération du 31 janvier 1978 « pour la petite place située au pied de la « Rampe du Château » et au carrefour de la rue de l'Ile et de la rue Perrière ».

Le terrain occupé par la caserne Decouz est considéré comme l'un des quartiers les mieux situés de la ville, c'est pourquoi la ville d'Annecy, station touristique en plein développement, en devient propriétaire en 1929-1930.

La réalisation de la vaste opération d'urbanisme du quartier du Lac exécutée de 1932 à 1955, allait modifier totalement l'aspect de tout ce secteur de la vieille ville, limité aujourd'hui par la rue du Lac, le quai Eustache Chappuis, la rue Saint-Dominique et la rue du Collège.

À l'occasion des nouvelles constructions quai des Cordeliers, la ville d'Annecy soucieuse d'un assainissement de l'îlot dit « des Bains » procède à l'acquisition de la partie donnant sur la rue de la République par délibération du 20 mars 1974 (Consorts Picholet-Chamoux et le lot Dezani le 30 janvier 1984).

À Annecy depuis la fin du XIIIe siècle, au carrefour des rues Notre Dame, Carnot, Royale et du Pâquier était un puits situé devant l'entrée principale de l'église du couvent de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem d'où le nom de « puits Saint-Jean ».

C'est en 1929 que la ville d'Annecy met au concours la construction d'une Maison de l'enfance.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, il tombe en moyenne 64 centimètres de neige par an répartis sur 18 jours neigeux.