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L'immeuble dit « La boîte aux lettres », cliché Maurice Littoz-Baritel cliché de juin 1953, fonds de la photothèque du musée-Château de la ville d'Annecy.

L'immeuble dit « La boîte aux lettres », cliché Maurice Littoz-Baritel cliché de juin 1953, fonds de la photothèque du musée-Château de la ville d'Annecy.

L'immeuble dit « La boîte aux lettres », 1953

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Situé dans un quartier résidentiel, cet immeuble s'élève sur sept étages. Sa particularité vient du fait qu'il est construit perpendiculairement à la rue de manière à orienter la façade principale vers le lac.

Si le dernier étage est en retrait, les étages inférieurs sont munis de balcons saillants dont les garde-corps métalliques sont caractéristiques des années 1950. L'entrée ne donnant pas directement sur la rue est signalée par un large auvent formant terrasse suspendue pour le premier étage. Dans ce premier immeuble, l'architecte Claude Fay utilise le schiste cuit. Ce matériaux léger, isolant et noir, est à l'origine du premier nom donné à ce bâtiment, « le tas de charbon » avant d'être surnommé « la boîte aux lettres ». Il y réalise un chauffage rayonnant intégré dans les dalles, exploitant pour la première fois à Annecy un brevet anglais. Ce jeune architecte innove encore, en imposant des hauteurs sous plafond de 2m72 au lieu des 2m50 de la norme, agrandissant ainsi le volume des pièces. Il porte un soin tout particulier aux détails.

Source : Itinéraires d'Architectures, Agglomération d'Annecy Editions Comp'Act.