Lors de la séance du 24 mars 1952, le conseil municipal d'Annecy réfléchit à l'installation de l'usine Gillette sur sa commune.

Pour offrir des logements aux futurs employés venant en grande majorité de l'extérieur, la construction de la cité du Parmelan est décidée. Elle est localisée entre les avenues de France, de Thônes, les allées des Salomons et de l'Anglettaz. Le chantier se déroule de 1952 à 1954. L'architecture mise en œuvre par Jacques Lévy correspond à l'implantation d'immeubles selon le schéma des barres, réparties autour d'une large cour où pouvaient stationner les voitures. Mais il n'y a pas de commerces, ni de véritables structures permettant une vie de quartier. C'est pourquoi cet ensemble, qui est l'un des premiers de l'agglomération a mal vieilli. Il a donc été décidé de réaménager la cité, afin d'améliorer ce lieu. À partir de  1992, le quartier est réhabilité. Des barres sont démolies, d'autres réhabilitées récemment, parmi lesquelles la plus longue qui se distingue par sa silhouette courbe et au travers de laquelle s'ouvre un passage afin d'éviter qu'elle ne constitue une barrière. La grande place est fractionnée, les garages situés au pied des immeubles sont devenus des commerces afin d'introduire une animation de rue qui n'existaient pas auparavant. De nouveaux logements sont créés sous la forme de petites constructions agrémentées de jardinets. Un groupe scolaire (1958) un gymnase (1967) et un centre social et culturel (1979) font partie intégrante de cet ensemble.

Source: itinéraires d'Architectures Agglomération d'Annecy Editions Comp'Act