Image du diaporama : Territoire 01
Vous êtes actuellement dans l'arboresence suivante :

Le France quitte l'embarcadère de Menthon-St-Bernard, cliché Thimothée Verron années 1930, fonds de la photothèque des musées d'Annecy

Le France quitte l'embarcadère de Menthon-St-Bernard, cliché Thimothée Verron années 1930, fonds de la photothèque des musées d'Annecy

Le France quitte l'embarcadère de Menthon-St-Bernard, années 1930, © cliché Thimothée Verron

Conditions d'utilisation : Si vous souhaitez utiliser cette photo, merci de contacter les Musées d'Annecy.

« Dès 9h, la route de Sévrier est envahie par les Annéciens qui s'installent au bord du lac, tout autour du hangar de la Compagnie des Bateaux à vapeur, pavoisé de trophées de drapeaux. [...] Le nouveau bateau est tout pimpant, ses boiseries, ses cuivres, ses vernis reluisent au soleil et la brise fait flotter gaiement les drapeaux et les pavillons qui le décorent.

Au port de la place au Bois, les invités [...] prennent place sur la Ville d'Annecy qui démarre vers 9h30, précédée, à quelques mètres, du Mont-Blanc, sur lequel a pris place la Musique municipale.

La flotte arrive bientôt en face du dock de construction de la route de Sévrier, saluée par des détonations d'une minuscule artillerie ; toute la flottille du lac évolue déjà dans ces parages [...]. Sur la route la foule continue à s'amonceler […]. M. le curé Apertet, de la paroisse de St Maurice, procède à la bénédiction du nouveau bateau. Une nouvelle détonation annonce le lancement : la Marseillaise retentit, la France descend lentement sur les rails ; […] et vient flotter avec succès sur le lac, aux applaudissements de la foule. Chacun se plaît à admirer les proportions puissantes de la France qui se dandine sur les flots, en attendant la remorque. La Ville d'Annecy, par une savante manœuvre, vient se ranger à l'avant de la France, une amarre est installée entre les deux bateaux, la Ville d'Annecy, selon la réflexion d'un Annécien, apprend à nager à la France et la conduit jusqu'au milieu du lac ».

Source : l'Industriel savoisien