Image du diaporama : Territoire 01
Vous êtes actuellement dans l'arboresence suivante :

La foire de la Saint-André vente de chevaux de trait, cliché Maurice Littoz-Baritel décembre 1962, fonds de la photothèque des musées d'Annecy

La foire de la Saint-André vente de chevaux de trait, cliché Maurice Littoz-Baritel décembre 1962, fonds de la photothèque des musées d'Annecy

La foire de la Saint-André vente de chevaux de trait, 1962, © cliché Maurice Littoz-Baritel

Conditions d'utilisation : Si vous souhaitez utiliser cette photo, merci de contacter les Musées d'Annecy.

La confirmation des franchises de la ville par le comte de Genève, le 19 novembre 1367, est, à ce jour, le premier document connu qui cite la foire de la Saint-André : dans un de ses articles, il est fait mention d'une redevance devant être payée par les bouchers qui tuent des bêtes dans la boucherie au moment où se déroule cette foire.

Son origine est sans doute encore plus ancienne. Son existence est confirmée par un renouvellement du 15 octobre 1563 de franchises concédées par lettres patentes du 14 avril 1491 par Janus de Savoie : outre cette foire se tenant le lundi suivant la fête du saint, il mentionne aussi trois autres foires : le lundi de la 4e semaine après Pâques, le lundi après la « Madeleine » et le lundi après la Saint-Michel. Elles sont toutes exonérées de taxes et d'impôts. Jusqu'au lendemain de la seconde guerre mondiale, des bestiaux sont proposés à la vente, ainsi que des machines agricoles. Aujourd'hui, seule la foire de la Saint-André subsiste ; elle se déroule le premier mardi du mois de décembre. Même si on n'y vend plus de bétail, avec la fête foraine qui l'accompagne, elle connaît toujours un immense succès. Elle perpétue ainsi une longue tradition suivant laquelle des particuliers non seulement venaient se retrouver, mais venaient aussi s'approvisionner avant un long et rude hiver.

Source : Annecy en 100 dates de Julien Coppier, édition Sutton.