Vallon et bâtiment de Sainte-Catherine, cliché anonyme d'octobre 1949 collection G. Grandchamp, fonds de la photothèque du Musée-Château d'Annecy.
Ce vallon parallèle à la crête septentrionale du Semnoz tire son nom du couvent des cisterciennes qui s'y étaient établies dès le XIIIe siècle.
L'abbaye de Sainte-Catherine possédait la plus grande partie des forêts et pâturages sur le territoire de la paroisse d'Annecy, d'une superficie de près de 300 hectares. Les dénominations de Grangette et de Boverie que nous retrouvons dans ce vallon, nous conservent le souvenir de cette vaste exploitation agricole dont l'activité se déployait largement sur le versant des Puisots relié au vallon par le sentier du Pas de l'Âne et par un petit oratoire désigné Notre-Dame-du-Vallon restauré en 1947. L'abbaye est fondée par les comtes de Genève dans le but d'en faire la nécropole de leur famille. Après la dissolution de la communauté religieuse, intervenue en 1772, une faïencerie s'installe en 1780 dans les locaux vacants et connaît une production active jusqu'en 1804, date à laquelle le vallon reprit une paisible vis pastorale et agricole, avant d'être l'objet d'un programme de reboisement méthodique. En 1973 et 1982, la ville d'Annecy se rend propriétaire de la plus grande partie du Vallon de Sainte-Catherine.
Source : Les rues d'Annecy tome 3 de Georges Grandchamp, ANNESCI 44 Société des Amis du vieil Annecy.